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VIDEO - Siège auto: comment bien le choisir

La réglementation s’est renforcée autour des sièges auto, afin d’encore mieux garantir la sécurité des petits passagers.

Bien choisir son siège auto, c’est souvent un moment critique pour les parents. Deux normes aux noms quelque peu énigmatiques permettent d’assurer une sécurité maximale à son enfant.

>>>Les sièges auto dits Isofix

La première se nomme Isofix. Cette norme s’applique à un type de fixation destinée à ancrer le siège enfant à la banquette arrière. Ce système est obligatoire sur tous les véhicules neufs depuis février 2011, le parc de l’occasion récente est donc également bien couvert. Les 2 pinces du siège s’attachent aux deux anneaux installés dans la banquette arrière. Une 3e attache complète ce dispositif.

La stabilité du siège auto avec ce type de fixation s’avère meilleure. En cas de choc, le siège auto ne risque pas de tourner. En restant fixe, il absorbe l’énergie et protège ainsi l’enfant.

>>>Les sièges auto homologués i-Size

Seconde norme moins connue, le système d’homologation i-Size s’impose aux fabricants de sièges auto. Il cohabite cependant avec l’ancien système jusqu’à cette année. Tous les nouveaux sièges doivent désormais respecter cette nouvelle nomenclature, qui se base sur la taille de l’enfant, et non plus sur son poids, pour définir les différentes catégories de sièges.

Elle recommande notamment de faire voyager jusqu’à 15 mois les enfants dos à la route (contre jusqu'à 9 mois auparavant). Le poids de la tête d’un enfant représente jusqu’à un quart de son poids total, contre un dixième du poids pour un adulte. En cas de choc, dos à la route, l’enfant se trouve mieux protégé. L’homologation des sièges demande également de leur faire subir un choc latéral.

Elle impose aussi la présence d’un dossier sur les sièges pour les enfants jusqu’à 1,35 mètre (soit environ 7 ou 8 ans). Ce dossier absorbe l’énergie en cas de choc, tout en protégeant latéralement l'enfant et en maintenant sa nuque en cas d’accident.

Dernier conseil: n'achetez jamais un siège auto d’occasion. Vous ne connaissez en effet pas l’historique du siège qui a pu subir des chocs.

*Le modèle utilisé lors de la chronique est actuellement vendu entre 170 et 230 euros.

Pauline Ducamp, avec Justine Fontaine