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Tout savoir sur les voitures électriques - BFM AUTO

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Les voitures électriques sont les véhicules de demain. S’ils ne sont pas encore très démocratisés, on en croise un peu plus chaque mois, surtout en ville.

Les avantages de la voiture électrique

Est-il nécessaire de rappeler qu’une voiture électrique ne consomme pas de carburant et donc ne rejette pas de CO2? Je n’en suis pas sûr, mais dans le doute… Avec une voiture électrique, aucune pollution n’est à signaler, tant sur le plan écologique que sur le plan des nuisances sonores.

Au niveau économique, vous pouvez bénéficier d’un bonus écologique pouvant aller jusqu’à 6.300 euros. Vous direz également adieu aux stations-services qui ruinent votre portefeuille à chaque plein puisque la recharge de votre voiture électrique se fait chez vous ou sur une borne. "Faire le plein" de ce véhicule vous permettra de rouler environ 140 km et ne vous coûtera qu’une dizaine d’euros seulement.

Les inconvénients de la voiture électrique

Même si l’on tient compte des différentes reprises et bonus écologiques, le prix d’une voiture électrique reste très élevé. En plus de ça, vous devrez également payer la location de la batterie. Comptez entre 50 et 90 euros par mois selon le forfait choisi, soit presque le prix d’un plein. Mais ce n’est pas le seul défaut qui freine les automobilistes souhaitant se diriger vers ce type de véhicule. Le vrai point noir d’une voiture électrique reste le problème de l’autonomie. Une voiture électrique est parfaite pour la conduite de ville, mais n’envisagez pas de partir en vacances avec.

Les idées reçues

Le réseau de bornes n’est pas suffisamment développé? Idée reçue, puisque vous pouvez recharger votre batterie depuis chez vous sur une simple prise. Évidemment, si vous habitez au sixième étage, l’opération se complique un peu… Mais vous voyez le principe.

La voiture électrique est 100% propre? Idée reçue, puisqu’il faut prendre en compte les émissions de CO2 liées à la fabrication des batteries et à la production de l’électricité. Mais cela n’est rien comparé aux 26 millions de voitures diesel qui ont sillonné les routes françaises en 2015.

Antoine Lepeu