BFM Business
Trucs et astuces

Comment bien choisir son auto-école

Taux de réussite, mais surtout forfaits, promotions, garanties, toutes les bonnes questions à se poser avant de choisir son auto-école.

Taux de réussite, mais surtout forfaits, promotions, garanties, toutes les bonnes questions à se poser avant de choisir son auto-école. - Jean-François Monier - AFP

Si la question du taux de réussite affiché est un critère, il n’est pas le seul. Forfaits, garantie financière, voici les bonnes questions à se poser au moment de choisir son futur établissement de conduite.

Passer son permis de conduire se vit souvent comme une épreuve dans tous les sens du terme. Et celle-ci débute bien souvent par le choix de l’auto-école, structure incontournable à la réussite de tout futur conducteur. Voici quelques conseils pour trouver le bon établissement de conduite.

Le taux de réussite ne doit pas être le seul critère

C’est pourtant souvent celui que les élèves regardent en premier. S’il est aujourd’hui remis en cause par l’association de consommateurs UFC Que-Choisir, "ce n’est pas le critère le plus pertinent", pour Frédéric Martinez, directeur du réseau Ecole de Conduite Française (ECF). "Cela ne peut être le seul critère pris en compte, il donne seulement un repère, une indication", poursuit-il.

Selon lui, le taux de réussite dépend bien entendu des méthodes mises en place dans l'auto-école mais aussi souvent des ressources des élèves. Il est surtout calculé selon la réussite à la première présentation aux examens du code comme de la conduite, sans prendre en compte les candidats qui le repassent une seconde fois. "Or, seul un Français sur deux a son permis du 1er coup", rappelle Frédéric Martinez.

Miser sur le bouche-à-oreille

Plus que sur le taux de réussite, c’est sur le bouche-à-oreille qu’il faut d'abord compter pour trouver une bonne auto-école. "Cela marche très bien. Sur un secteur, tout le monde sait quand une école est sérieuse, et tout le monde sait quand une école ne l’est pas non plus", résume Frédéric Martinez.

Décrypter les forfaits

Il ne faut donc pas hésiter à poser des questions aux responsables de l’auto-école, afin de bien comprendre quelles prestations sont incluses dans les forfaits. "La transparence doit être de mise, poursuit le directeur des ECF. Mais attention, un forfait ne donne également qu’une indication. Il faut se méfier des offres comme ‘votre permis pour x euros’. Les élèves passent au début de leur formation une évaluation pour voir combien d’heures leur seront nécessaires, ce qui donne une fourchette. Mais ils peuvent ensuite progresser plus ou moins vite. Dans une école sérieuse, si on annonce à l’élève qu'il aura besoin de 30 heures de conduite, ce n’est pas pour l’arnaquer".

Attention aux promotions

Les promotions très alléchantes peuvent en effet masquer un problème de trésorerie de l'auto-école et le besoin d’attirer beaucoup de clients. Or, si une auto-école dépose le bilan, le candidat perd tout son argent, et souvent aussi la possibilité de transférer son dossier.

"Pour s'en prémunir, il faut s’assurer que l’établissement a une garantie financière, ce qui est souvent le cas quand elle propose le service de permis à 1 euro, ou alors s’inscrire dans une auto-école faisant partie d’un réseau, de manière à ne pas perdre les frais avancés et à retrouver rapidement une place", poursuit Frédéric Martinez (le réseau ECF compte 1180 auto-écoles).

Et pour avoir une fourchette de prix en tête, en moyenne, le permis de conduire coûte entre 1400 et 2100 euros en France.

Pauline Ducamp