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Ce qu’il faut savoir avant de prendre le volant d’un véhicule de courtoisie

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Un véhicule de courtoisie est bien pratique pour l’automobiliste dont le véhicule est immobilisé au garage pour une panne ou un accident. Mais avant de conduire ce type de véhicule, il est nécessaire de prendre quelques dispositions et de bien comprendre le fonctionnement des assurances pour ne pas se faire piéger.

Avant de prendre la route

Avant de vous installer au volant du véhicule de courtoisie généreusement mis à votre disposition par votre garagiste, vous avez tout intérêt à prendre quelques précautions pour éviter tout désaccord le jour de sa restitution. Et pour rester courtois. Vérifiez, en présence de votre garagiste, le niveau d’essence et l’état global du véhicule. Demandez-lui une copie du contrat d’assurance du véhicule, celui-ci étant couvert par une assurance différente de la vôtre. Enfin, établissez avec lui un "cont rat" en signant un document mentionnant le prêt du véhicule.

Du côté des assurances

Oui, le véhicule de courtoisie qui vous est prêté est assuré, mais il est tout de même judicieux de prévenir votre compagnie d’assurance pour éviter tout problème. Ce type de véhicule est dans la majorité des cas assuré au tiers avec des franchises très élevées en cas de vol, d’accident ou de vandalisme.

En cas de sinistre

Les accidents, ça arrive, même avec un véhicule de courtoisie. Si vous êtes à l’origine d’un accident, tous les dommages que vous avez causés au tiers sont pris en charge par l’assurance de son propriétaire, à savoir le garagiste. En revanche, les dégâts matériels du véhicule ne seront pris en en charge que si le garagiste a souscrit à une assurance tous risques. Si ce n’est pas le cas, vous devrez régler vous-même les réparations, si votre assurance ne couvre pas un véhicule de location.

Antoine Lepeu