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Voitures du futur

VTC ou taxi, ces applications vous aident à choisir la solution la plus avantageuse

L’application MyMove compare les tarifs et les temps d’attente entre les différentes compagnies de taxi et VTC en région parisienne. Un créneau sur lequel sont aussi positionnées les applis Bebop ou Eurecab.

Trouver le meilleur prix pour sa course en voiture avec chauffeur, sans avoir à ouvrir et entrer le même trajet dans plusieurs applications, c’est l’objet des comparateurs de VTC et taxi. L’une des plus récentes se nomme MyMove. Pour une course donnée, ce comparateur liste les prix des différentes compagnies de VTC qui opèrent en région parisienne, ainsi que celui de la compagnie de taxi G7. Le résultat donne aussi le temps d’attente pour réserver une voiture, et l’heure d’arrivée à l’adresse finale. Une fois le trajet choisi, l’application renvoie directement vers celle de la compagnie de transport de personne validée par le client.

Les comparateurs promettent des économies

Le principe est le même pour les applications Bebop (qui a racheté le Taximètre en juin 2019) ou Eurecab. Lancée en 2018, cette dernière intègre des opérateurs différents de ceux de My Move, comme Marcel, la compagnie de VTC qui opèrent en Renault Zoé électriques, ou Félix, les taxis-moto électriques. Eurecab offre aussi un peu plus de critères pour choisir son véhicule, comme la présence d’un siège enfant, ou du wifi à bord du véhicule.

En comparant les offres des plateformes propres des VTC et les comparateurs, des différences de tarifs apparaissent, souvent au profit de ces derniers. Par exemple, pour un trajet entre le 15e et le 11e arrondissements de Paris, My Move propose un tarif de 23 à 32 euros chez Uber. Sur l’application Uber, le tarif est plus précis: 31,66 euros en temps réel. Même constat sur Eurecab où le trajet est 4 euros plus cher quand, au même moment, on fait directement la demande sur l’application Kapten. En jouant en plus sur la comparaison entre différents tarifs, My Move estime qu’il fait économiser en moyenne 7 euros à ses clients. Une aubaine en période de forte demande, comme le craignent de nombreux usagers en cette période de grève dans les transports en commun.

"C’est une aubaine très sincèrement, nous nous sommes lancés il y a quatre mois, nous avons vécu la première grève des transports le 13 septembre dernier. Nous avons alors eu notre premier pic de croissance, nous avons alors eu 8000 Parisiens en leur faisant économiser en moyenne 12 euros sur une course", expliquait le 5 décembre sur BFM Business Adrien Messih, le fondateur de My Move.

Des partenariats avec certaines plateformes

L'application profite aussi de l'actuelle grève dans les transports. La start-up noue actuellement des partenariats avec certaines plateformes de mise en relation. Pour Uber, elle se base sur les données publiques données par la plateforme, l’un des principaux acteurs du marché des VTC en Ile-de-France.

"Il y a aujourd’hui un quasi-monopole d’une plateforme que nous connaissons bien, l’idée est de redistribuer les parts de marché, et de gagner en visibilité", poursuivait Adrien Messih. Son but est de réunir à terme l'ensemble des plateformes VTC du marché. Dans les prochaines semaines, My Move compte aussi intégrer des solutions en free-floating, trottinettes et vélos. 

Reste une donnée importante: en période de forte affluence, les prix des taxis ne subissent pas les majorations qui peuvent être très importantes avec les VTC.

Pauline Ducamp