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Voitures du futur

Volkswagen au volant de la voiture autonome

La connectivité, mais surtout la voiture autonome, sont les nouveaux axes prioritaires de Volkswagen.

La connectivité, mais surtout la voiture autonome, sont les nouveaux axes prioritaires de Volkswagen. - Volkswagen

Le directeur général du groupe, Matthias Müller, a confirmé au Salon automobile de Genève la volonté de Volkswagen de devenir un des géantes de la voiture autonome.

Profil bas et innovation high-tech, telle a été la ligne de conduite de Volkswagen au Salon automobile de Genève. Le groupe allemand veut toujours être à la pointe, à la tête du monde automobile, mais pour y parvenir, il mise désormais sur les véhicules verts et les voitures autonomes.

C’est donc un nouvel axe de communication, mais aussi d’investissement, qu’a ouvert le patron, Matthias Müller. "Nous allons mettre toutes nos forces dans le développement de la conduite autonome, a expliqué le directeur général du Groupe VW. Notre but est d’amener ces technologies plus rapidement sur le marché".

Des voitures autonomes d'ici 5 ans

Pour y parvenir, le Groupe Volkswagen a notamment engagé Johann Jungwirth, nouveau directeur de la digitalisation du groupe, et ancien de chez Mercedes. Il y a notamment participé à la conception du concept F015 et de l’ouverture du laboratoire de la marque dans la Silicon Vallay. "Dans quelques années, nous verrons des véhicules sans volant ou sans pédale, et ce ne sera pas en 2030, a affirmé Johann Jungwirth. Ce sera d’ici 5 ans. En 2025, ce ne sera plus une exception".

Sécurité et communication de crise

Johann Jungwirth voit la voiture autonome comme un bénéfice considérable pour la sécurité. Il envisage également de possibles investissements du groupe dans une société d’autopartage, ou dans une coentreprise pour mettre en service ce type de véhicules. Cela représenterait une nouvelle source de revenus, face à la baisse des ventes. Ce mouvement de fond demande aussi de digitaliser le design du groupe, également annoncée par Matthias Müller au Salon de Genève.

Cet assaut dans la voiture autonome se double du développement d’une plateforme modulaire pour véhicule électrique. Matthias Müller s’est défendu tout au long du salon d’avoir pris ce virage de la voiture autonome pour faire (un peu) oublier le scandale sur les moteurs truqués.

P. Ducamp avec Top Gear