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Un tracteur breton visé pour une vitesse excessive de 146km/h en Espagne

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Le président d’une association bretonne a eu la surprise de recevoir une infraction pour excès de vitesse concernant le tracteur de l’association, dont le numéro de plaque avait été usurpé.

Pierrot Amoureux ne pensait pas que le tracteur de son association était un tracteur de course. Et pourtant, selon un procès-verbal reçu le 6 février par Le Relais qu’il préside à Rétiers (Ille-et-Vilaine), le tracteur de cette association a été flashé à 146km/h. En Espagne. "Nous avons reçu une notification d’infraction au Code de la route, commise en Espagne le 23 janvier à 9h39 dans la région du Leon", explique le président au quotidien Ouest France qui relate cette affaire.

Le tracteur aurait roulé à 146km/h au lieu de 120. Or, si le véhicule renseigné sur l’avis de contravention porte bien la même plaque que le fameux tracteur, il s’agit d’une voiture Renault. L’association Le Relais a été victime d’une usurpation de plaque d’immatriculation.

"Cette affaire dont nous nous serions bien passés est donc le fait d’un usurpateur, qui roule peut-être toujours en Espagne ou en Europe", poursuit Pierrot Amoureux, dimanche. Nous ne connaissions pas les hautes performances en vitesse de notre tracteur fugueur!". Le tracteur n’a en effet pas quitté le chantier de l’association d’insertion.

L’amende demandée par les autorités espagnoles à l’association oscille de 50 à 100 euros selon les délais de paiement. La gendarmerie a conseillé à l’association de faire un recours pour usurpation de plaque. Il est conseillé de porter plainte en cas d’usurpation et bien entendu de contester l’amende. Usurper des plaques est un délit. Utiliser de fausses plaques peut être sanctionné de 5 ans d’emprisonnement, d’une amende de 3750 euros d’amende maximum, d’un retrait de six points et d’une suspension de permis de conduire.

Pauline Ducamp