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Sécurité routière: un des radars automatiques les plus performants de France incendié en Lorraine

Un radar qui faisait partie des plus efficaces de France a été incendié dans la nuit du vendredi au samedi 23 novembre.

Un radar qui faisait partie des plus efficaces de France a été incendié dans la nuit du vendredi au samedi 23 novembre. - AFP

L'ancien recordman du nombre de flashs en 2010 était encore placé quatrième en 2018. Il a été incendié en pleine nuit, faisant une nouvelle victime parmi les radars depuis un peu plus d'un an.

C'était une star des radars de vitesse. En 2010, il avait en effet remporté la palme de la cabine à avoir le plus flashé dans l'année, avec 169.521 crépitements, soit 464 par jour en moyenne. Mais il est désormais carbonisé, nous apprend le Républicain Lorrain.

Un acte criminel qui met fin à une brillante carrière, débutée en 2008, entre les glissières centrales de l'A31 à hauteur de Maxéville (Meurthe-et-Moselle). Il flashait les véhicules dépassant la vitesse de 90km/h dans le sens Metz-Nancy. Après son titre de champion de France décroché, il n'avait pas démérité, finissant encore deuxième en 2017 (120.991 flashs), puis quatrième en 2018 (105.134 flashs).

L'incendie aurait été déclenché vers 2h00 du matin dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 novembre. Un tas de pneus et de bois avait été placé au pied du radar, ont constaté les pompiers qui sont intervenus sur place. Une enquête de police a été ouverte pour retrouver les personnes à l'origine du sinistre. Ces incendiaires s'exposent à de lourdes sanctions.

Dégradations en série

Depuis le passage du réseau secondaire à 80km/h le 1er juillet 2018, mais aussi dans le cadre du mouvement des gilets jaunes démarré le 17 novembre 2018, les dégradations de radars se sont multipliées. Même les radars-tourelles, présentés comme la parade contre le vandalisme, ont subi de lourds dégâts ces derniers mois.

Le ministère de l'Intérieur ne donne plus vraiment de chiffres concernant ces dégradations afin de ne pas alimenter la surenchère. Fin août, on estimait à 360 millions d'euros le coût de cette vague de vandalisme, 60 millions de réparations et remplacements de cabines à effectuer et 300 millions de manque à gagner.

Julien Bonnet