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Transformation du périphérique parisien: Anne Hidalgo veut agir "avant 2023"

Anne Hidalgo n'a pas encore officiellement déclaré sa candidature.

Anne Hidalgo n'a pas encore officiellement déclaré sa candidature. - Zakaria Abdelkafi - AFP

Le Conseil de Paris discutait ce mardi de la transformation du périphérique. Anne Hidalgo a dit vouloir agir "en concertation" avec les communes voisines et fixer l'objectif d'une évolution du périphérique "avant 2023".

Le Conseil de Paris dressait ce mardi un premier bilan de la concertation lancée autour de la transformation du périphérique. Une concertation qui fait suite à la réalisation d'un rapport par des élus parisiens sur l'évolution du périphérique.

Depuis la remise de ce rapport il y a six mois, des "ateliers du boulevard périphérique" ont notamment été mis en place avec les communes voisines. Deux d'entre eux ont eu lieu à Malakoff et Neuilly, le prochain aura lieu ce jeudi en Seine-Saint-Denis. Ces ateliers doivent permettre de fixer les objectifs de la transformation du périphérique ainsi que le calendrier. Sur ce point, Anne Hidalgo a appelé ce mardi à avancer rapidement.

"Il faut se donner la possibilité d'aller très vite. Je pense que nous ne pouvons plus être dans cette vision du temps tellement long que les décisions ne se prennent jamais. S'il faut agir, c'est avant 2023, pour être prêts en 2024 (pour les Jeux olympiques, ndlr)", a insisté la maire de Paris. 

Critiquée sur la méthode sur la question de la fermeture des voies sur berge, Anne Hidalgo a par ailleurs insisté sur la nécessité de se concerter avec les villes voisines sur le périphérique, une infrastructure "métropolitaine". 

Quel périphérique dans quelques années? 

Le rapport réalisé par des élus parisiens sur le périphérique avait fait consensus. Au sein de l'hémicycle du Conseil de Paris, les élus de tous bords dressaient le même constat: le périphérique est une source de pollution atmosphérique et sonore et constitue une barrière physique entre la capitale et les villes voisines. 

Parmi les propositions du rapport sur le périphérique, les élus préconisent notamment l'abaissement de la vitesse de 70 à 50 km/h, mais aussi la réduction du nombre de voies au profit de files réservées aux transports en commun. A terme, la mairie de Paris souhaite faire passer le périphérique d'une "autoroute urbaine à un boulevard urbain apaisé". Un objectif qui pourra aussi passer par des projets de végétalisation. 

Carole Blanchard