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 Transformation du périphérique: Anne Hidalgo "ne veut pas perdre de temps" mais promet une concertation

Anne Hidalgo.

Anne Hidalgo. - BFM Paris

Le Conseil de Paris débat ce mardi du rapport sur la transformation du périphérique, réalisé par des élus parisiens. Ce rapport préconise notamment l'abaissement de la vitesse à 50 km/h. Anne Hidalgo souhaite que le projet se mette en place rapidement, avec des concertations dès le mois prochain.

Le périphérique de demain est au coeur des discussions au Conseil de Paris ce mardi. Au programme des débats, les conclusions de la Mission d'information et d'évaluation sur l'évolution du périphérique, réalisé par des élus de tous bords politiques. 

Parmi les préconisations, la diminution du nombre de voies, la mise en place de voies réservées au covoiturage et aux véhicules propres ou encore la baisse de la vitesse de 70 km/h à 50 km/h.

"Nous n'avons plus le temps d'attendre"

Objectif de ces mesures: diminuer le trafic routier et la pollution sur cet axe fréquenté par plus de 1,5 million de véhicules par jour. Si les solutions proposées sont parfois questionnées (notamment par des élus de droite qui s'interrogent sur les effets d'une baisse de vitesse) dans la salle du Conseil de Paris, l'objectif de lutte contre la pollution fait consensus.

"Nous sommes tous d'accord, il n'est plus possible de conserver une balafre de deux fois deux voies qui enferme Paris et entrave les territoires qui la bordent", résume Anne Hidalgo à l'ouverture des discussions. 

Face à "l'urgence écologique" et aux quelque 6.000 décès prématurés liés à la pollution en région parisienne, Anne Hidalgo fait part de sa volonté d'avancer vite sur ce projet.

"Nous n'avons plus le temps d'attendre. Il nous faut réduire le trafic et surtout la circulation des véhicules les plus polluants", insiste la maire de Paris. 

Anne Hidalgo promet de se concerter avec "tous les acteurs"

Si le constat est partagé, des élus mettent en garde Anne Hidalgo: la mise en place des transformations du périphérique doit être "l'anti voies sur berges en termes de méthode". Critiquée pour son manque de concertation lors de la fermeture des voies sur berge, la maire de Paris semble avoir reçu le message.

"Personne ne peut décider seul de ces transformations", admet la maire de Paris. Pour mener à bien les transformations du périphérique, Anne Hidalgo souhaite la création d'une "structure de gouvernance partagée" sous la forme d'un atelier "qui regroupera tous les acteurs concernés pour étudier les propositions, confirmer leur faisabilité et surtout se concerter", promet-elle. 

S'il y aura concertation, "il ne faut pas perdre de temps", insiste toutefois Anne Hidalgo. Une première réunion est d'ores et déjà prévue le 12 juillet prochain à Malakoff. 

Carole Blanchard