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Stationnement payant des deux-roues: la mairie de Paris rejette l’idée

Près de Paris, deux villes ont mis en place le stationnement payant pour les deux-roues motorisés.

Près de Paris, deux villes ont mis en place le stationnement payant pour les deux-roues motorisés. - Indigo

La mairie de Paris dément vouloir mettre en place le stationnement payant des scooters et motos et assure vouloir augmenter le nombre d'emplacements qui leur sont dédiés.

Les deux-roues motorisés vont-ils devoir payer le stationnement à Paris? Sur Twitter, Emmanuel Grégoire, premier-adjoint d'Anne Hidalgo a fermement rejeté l'idée ce mercredi.

"Il n'est pas question d'instaurer le stationnement payant pour les deux-roues, ce sujet n'existe pas. Il faut augmenter le stationnement légal pour les deux-roues et nous nous y attelons", écrit-il.

Pas de sanction "sans proposer d'alternative crédible"

Selon Le Parisien, la mairie de Paris plancherait sur un système de zone bleue qui limiterait le temps de stationnement des deux-roues. Ce dispositif à l'étude permettrait de lutter contre les véhicules "ventouses" qui stationnent de façon prolongée sur les places de stationnement. La mairie de Paris assure qu'il ne s'agit pas d'une première étape avant le stationnement payant des scooters et motos. 

"On ne sanctionne pas sans proposer d'alternative crédible, ce serait punitif et injuste", insiste Emmanuel Grégoire. De nouvelles places de stationnement pour les deux-roues, de plus en plus nombreux à Paris, doivent être créée. 

Aux portes de Paris, Vincennes et Charenton ont fait le choix d'instaurer le stationnement payant pour les deux-roues depuis le mois d'avril. Un dispositif notamment mis en place pour lutter contre le stationnement anarchique sur les trottoirs.

La mairie de Paris, qui cherche à sécuriser piétons et cyclistes, est elle aussi partie en guerre contre les comportements gênants des deux-roues, mais en renforçant la verbalisation sur le terrain. La municipalité mise aussi sur la vidéo-verbalisation. Depuis la semaine dernière, elle permet en effet de verbaliser à distance des infractions, par exemple un deux-roues motorisé qui emprunterait une piste cyclable ou une voie de bus. 

Carole Blanchard