BFM Business
Auto

Renault-Nissan perd son titre de premier constructeur mondial

-

- - AFP

L'alliance franco-japonaise a été dépassée par Volkswagen et Toyota au cours des six premiers mois de l'année.

Renault-Nissan perd sa couronne de premier constructeur automobile mondial. Au premier semestre, l'alliance franco-japonaise a été dépassé par Volkswagen et Toyota, qui résistent mieux au ralentissement de la demande - le marché a reculé de 7% sur la période.

Entre janvier et juin, Renault, Nissan et Mitsubishi ont écoulé 5,21 millions de voitures particulières, soit une baisse de 5,9% par rapport à la même période l'an passé. C'est légèrement moins que Volkswagen (5,24 millions, en baisse de 2,8%) et que Toyota (5,22 millions, en hausse de 2%).

Dans le détail, Renault a accusé un repli de 7% de ses ventes, notamment en raison des difficultés rencontrées en Turquie et en Argentine. Les volumes ont chuté de 8% chez Nissan, plombé par ses contres-performances en Europe et aux Etats-Unis. Enfin, Mitsubishi, racheté en 2016 par Nissan, affiche un gain de 5%.

Nouveaux modèles

L'alliance était grimpé sur la première marche du podium des constructeurs mondiaux en juillet 2017, grâce à l'intégration des ventes de Mitsubishi. Elle avait ainsi succédé au japonais Toyota, qui avait lui-même mis fin à l'hégémonie de l'américain General Motors. En 2018, Renault-Nissan a vendu 10,8 millions de véhicules.

Pour se relancer, Renault mise désormais sur "l'arrivée de nombreux nouveaux modèles", indique son directeur général, Thierry Bolloré, comme les nouvelles versions des véhicules citadins Captur et Clio, deux piliers du groupe au losange.

Du côté de Nissan, la stratégie de course aux volumes, menée par Carlos Ghosn, n'est plus d'actualité. L'heure est désormais aux économies, alors que ses profits ont fondu de 95% lors de son dernier exercice fiscal. La semaine dernière, la société a annoncé la suppression de 12.500 emplois.