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Renault crée une nouvelle filiale pour réunir ses activités de mobilité

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Cette nouvelle entité, baptisée M.A.I., pour Mobility as an Industry, réunit ses activités d'autopartage (Moov'in.Paris, Zity à Madrid), de VTC (Marcel) et de location courte durée (Renault Mobility), ainsi que des activités dans le numérique, avec notamment une plateforme de réservation de taxi ou VTC (Karhoo) ou des outils de gestion de flottes automobiles.

Renault a annoncé ce mercredi la création d'une nouvelle filiale, Renault M.A.I., pour Mobility as an Industry, regroupant l'ensemble de ses activités de mobilité, avec 500 collaborateurs dont de nombreux ingénieurs, afin de favoriser leur développement.

La nouvelle filiale réunit des services d'autopartage (Moov'in.Paris, Zity à Madrid), de VTC (Marcel) et de location courte durée (Renault Mobility), ainsi que des activités dans le numérique, avec notamment une plateforme de réservation de taxi ou VTC (Karhoo) ou des outils de gestion de flottes automobiles.

Devenir un champion des nouvelles mobilités

Cette entité va permettre "de créer des synergies, de simplifier la chaîne de décision, de clarifier les offres existantes et d'en créer de nouvelles", a expliqué le groupe dans un communiqué.

L'idée est en outre de favoriser des partenariats avec "des villes, des autorités régulatrices, des opérateurs de transports, mais aussi des entreprises d'autres secteurs".

"Nous avons pour ambition d'être un des premiers opérateurs mondiaux de nouvelles mobilités partagées, accessibles et durables", a déclaré le directeur général de Renault, Thierry Bolloré, cité dans le communiqué.

Tous les grands groupes automobiles cherchent à passer du statut de simple constructeur de véhicules à celui de fournisseur de services de mobilité, considéré comme la voie d'avenir. 

La saturation de l'espace urbain et les problématiques d'environnement ont stimulé ces dernières années de nouvelles solutions de transports, souvent basées sur des plateformes numériques. Ces services, en forte croissance dans les grandes villes, remettent en cause la place de l'automobile, la propriété de l'objet étant moins recherchée alors que se développe le paiement à l'usage.

JB, avec AFP