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Quand la peinture de votre voiture se répare toute seule

Le constructeur de supercars américain Panoz offre désormais pour tous ces modèles une peinture qui se répare toute seule, sous l’effet de la chaleur.

Une rayure sur une jolie peinture irisée, qui disparait après un petit coup de sèche-cheveux, c’est ce que proposent le fabricant américain de supercars Panoz et le spécialiste de la chimie et des nano-technologies Feynlab. Panoz vient en effet d’annoncer qu’une peinture auto-réparatrice sera désormais utilisée sur tous ces nouveaux modèles, précise le site spécialisé Autoblog.

Le principe est simple. Cette peinture est conçue à partir de polymères particuliers, qui réagissent à la chaleur. Des chimistes de l’Université du Mississipi avaient par exemple découvert en 2009 que le chitosane, présent dans les carapaces de crustacés, permettaient de s’allier avec les autres matériaux pour créer de nouvelles chaines de polymères.

Quand leur forme initiale est altérée, par exemple par un rouleau de nettoyage dans une station de lavage, l’exposition à la chaleur leur permet de retrouver leur forme initiale. Le plus efficace est d’utiliser un sèche-cheveux, mais une simple exposition du véhicule au soleil suffit à redonner tout son brillant à la peinture. Cependant, les avantages de cette nouvelle technologie ne permettront pas de réparer un coup de clé profond dans une peinture.

Basée en Géorgie, Panoz travaille avant tout dans le sport automobile, notamment en Le Mans Series. Mais il produit aussi en parallèle des sportives en petite série. Comme l’Esperante Spyder, dernier modèle en date, qui bénéficiera de ce nouveau type de peinture. Prix de départ: 159.000 dollars (environ 138.000 euros).

Pauline Ducamp