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Plus de fourrière avec le confinement à Paris, mais où partent les voitures?

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Dans les circonstances exceptionnelles du confinement, la maire de Paris avait annoncé que le stationnement devenait temporairement gratuit mais que les enlèvements de véhicules gênants se poursuivraient. Problème: de nombreuses fourrières ont fermé ces derniers jours.

Avec le confinement et des déplacements à limiter au maximum, les règles de stationnement sont bouleversées à Paris. La mairie de la capitale, comme celles de nombreuses villes de France, avait logiquement annoncé la gratuité du stationnement dès le 15 mars.

Afin d'éviter les comportements abusifs, le stationnement gênant reste toutefois sanctionné d'une amende et d'un enlèvement du véhicule. Or, ces derniers jours et toujours en raison de la crise sanitaire, la plupart des préfourrières et fourrières de Paris et proche banlieue ont fermé leurs portes, comme l'indique le site d'information de la ville.

Mais où sont donc emmenés les véhicules gênants? L'enlèvement se fait désormais en déplaçant le véhicules vers une place de stationnement libre et le contrevenant peut retrouver son véhicule via les mêmes applications et sites internet qu'auparavant, comme le téléservice proposé en ligne, nous a indiqué la mairie de Paris. 

L'amende toujours en vigueur

Si dans cette crise, chacun est appelé à adopter un comportement responsable, le stationnement gênant n'entraîne donc plus temporairement d'envoi à la fourrière, et donc de paiement des frais associés. Mais l'amende de 135 euros reste elle en vigueur.

A noter que la restitution des véhicules qui ont été enlevés avant le 25 mars est toujours possible grâce à une permanence assurée dans les dernières fourrières ouvertes, à Chevaleret (Paris XIIIe) et à la Courneuve (Seine-Saint-Denis), avec un tarif inchangé. 

La durée maximale de stationnement est également levée pendant le confinement. Inutile donc de sortir déplacer votre véhicule, la mairie faisant preuve de tolérance. La règle pratiquée en temps normal prévoit qu'un résident ne peut pas rester plus de 7 jours consécutifs sur une même place. 

Les soignants peuvent aussi se garer sur les places de livraison, qui doivent ainsi être libérées par les autres automobilistes.

Julien Bonnet