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Paris: Hidalgo "assez  favorable" aux 50 km/h sur le périphérique

Anne Hidalgo

Anne Hidalgo - BERTRAND GUAY / AFP

Un rapport d'élus de toutes tendances politiques, qui doit être remis le 21 mai à Anne Hidalgo, préconise de réduire à 50 km/h la vitesse sur le périphérique parisien.

La maire PS de Paris Anne Hidalgo s'est dite jeudi "assez favorable" à la réduction à 50 km/h de la vitesse autorisée sur le boulevard périphérique, une proposition contenue dans un rapport d'élus parisiens.

Ce rapport d'élus de toutes tendances politiques, qui doit être remis le 21 mai à Anne Hidalgo, préconise, selon les éléments révélés mardi, de réduire à 50 km/h la vitesse sur le périphérique parisien et d'en limiter le nombre de voies, afin de repenser cet anneau routier de 35 km, symbole de pollution et de barrière entre la capitale et sa banlieue.

Alors que la vitesse sur le "Périph'" est actuellement limitée à 70 km/h, "je suis assez favorable évidemment à cette proposition" de la ramener à 50 km/h, a réagi la maire de Paris sur France Inter.

"La vocation du 'Périph'', ce n'est pas de rester une autoroute urbaine dans les années qui viennent, donc la proposition de transformer le périphérique en d'abord boulevard parisien, c'est-à-dire faire réduire la vitesse et en même temps végétaliser, c'est bien sûr dans ce sens-là qu'il faudra aller", a-t-elle ajouté.

Un débat au Conseil de Paris

"La méthode qui est la mienne, c'est quand même d'abord d'étudier et d'analyser, de concerter", a-t-elle précisé en soulignant que "la décision n'est pas prise" et qu'il "y aura évidemment débat au Conseil de Paris".

"Le périphérique parisien joue un rôle dans la métropole, donc évidemment ça doit se faire avec les élus de la métropole comme on a fait sur beaucoup d'autres sujets, on doit travailler ensemble", a-t-elle également insisté.

"C'est une des propositions qui sera faite sans doute à court terme" dans le cadre d'une "première phase" destinée à "éradiquer la pollution", avait expliqué mardi à l'Agence France-Presse Eric Azière (UDI-Modem), le rapporteur.

Quotidiennement, 100.000 personnes habitant des deux côtés du périphérique sont touchées par la pollution aux particules fines des moteurs thermiques et la pollution sonore, rappelle le rapporteur.

Clément Boutin avec AFP