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Paris: Cityscoot mal garés, attention à l’amende

Depuis un an, un millier de scooters Cityscoot ont fait leur entrée à Paris et en proche banlieue. Un nouveau service prisé pour sa simplicité d'utilisation mais ses utilisateurs sont pointés du doigt pour mal se garer. L'entreprise doit régulièrement faire le gendarme et rappeler les règles de stationnement.

Les petits scooters blancs et bleus Cityscoot ont commencé à s'imposer sur les routes parisiennes... mais aussi sur les trottoirs. Après un peu plus d'un an de service, l'entreprise qui propose des scooters électriques en libre-service revendique 25.000 usagers réguliers. Des utilisateurs qui ne respectent pas toujours les règles de stationnement.

Sur le papier, le fonctionnement de Cityscoot est simple: l'usager le réserve grâce à une application et peut le déposer n'importe où. N'importe où, à condition de se stationner sur un emplacement autorisé. Mais certains utilisateurs prennent des libertés comme le montrent des photos partagées sur les réseaux sociaux. Garés sur les trottoirs ou en bord de route, nombreux usagers sont en infraction malgré les rappels de la société.

Tous les jours, une équipe de Cityscoot arpente les rues de la capitale pour charger les batteries de scooters, vérifier leur bon état mais aussi rechercher des contrevenants. Dans les rues, Brandon de Brito, employé de Cityscoot s'assure ainsi que les scooters sont bien garés. Arrivé auprès d'un scooter mal stationné, il fait remonter les informations.

"Je vais sur mon application, je mets le numéro du scooter et là je vais faire la photo en direct", explique-t-il.

L'amende transmise à l'utilisateur

Cette photo atterrit au siège de l'entreprise qui va ensuite envoyer un mail à l'usager. Il lui est alors rappelé les règles en vigueur dans la capitale aux moyens d'images animées. Environ 50 mails seraient ainsi envoyés tous les deux jours pour rappeler à l'ordre des clients. En cas d'infraction, l'entreprise facture l'amende qu'elle reçoit à l'usager.

A Paris, les scooters sont autorisés à stationner sur les parkings réservés aux deux-roues motorisés ainsi que sur les emplacements de parking voiture. Ils doivent alors se garer perpendiculairement au trottoir. Tout autre emplacement peut en revanche conduire à une verbalisation. Un stationnement considéré comme gênant ou très gênant peut correspondre à une contravention de 2e ou 4e classe et entraîner des amendes de 35 à 375 euros. Reste qu'à Paris, la préfecture de police demande dans aux agents verbalisateurs de faire preuve de "discernement" et d'une une certaine tolérance à l'égard des deux-roues en raison de "l'insuffisance du nombre de places de stationnement réservées".

Carole Blanchard avec Florian Chevallay