Mis en place ce dimanche, le contrôle technique ne séduit pas les Français

Le dernier baromètre Allianz indique que 62% des Français sont défavorables au nouveau contrôle technique qui entre en application ce dimanche 20 mai. Un score plus favorable que pour d'autres mesures récentes.

Alors qu'il entre en application ce dimanche, le nouveau contrôle technique ne séduit par les Français. Ils sont 62% à se dire défavorables à cette mesure, d'après une étude CSA* pour le dernier baromètre Allianz de la Prévention routière. 

Points positifs toutefois: 85% des Français ont au moins entendu parler de ce nouveau contrôle technique et 57% disent connaître cette mesure "assez bien" ou "très bien". L'occasion de souligner que cette actualité aura au moins permis d'informer les Français sur cette démarche qu'un conducteur sur trois oublie de réaliser. Logiquement, 89% des Français estiment que cela ne va pas bouleverser leurs habitudes et qu'ils utiliseront ni plus ni moins leur véhicule. 

Une mesure impopulaire... parmi tant d'autres

Avec 62% d'opinions défavorables, le nouveau contrôle technique est encore loin du score d'impopularité d'autres mesures récentes. Le baromètre Allianz montre ainsi que 67% des Français restent opposés à la réforme du stationnement avec la possibilité pour les maires de fixer le montant à payer et des contraventions.

Dans le top 3 des mesures les plus critiquées, on retrouve le passage à 80 km/h (76% d'opinions défavorables), les péages urbains en ville (77%) et la verbalisation confiée à des sociétés privées, pour le stationnement et les radars embarqués (78%).

"La majorité des nouvelles mesures réglementaires sont très impopulaires car elles touchent au porte-monnaie des Français", estime Pierre Labarraque, Directeur du département Banque Assurance chez CSA.

*Enquête réalisée en ligne du 28 février au 9 mars 2018. Echantillon national représentatif de 2010 individus, âgés de 18 ans et plus, et détenteurs du permis de conduire. Quotas et redressement : sexe, âge, catégories socioprofessionnelles du répondant et région.

Julien Bonnet