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Les recalés à peine plus nombreux avec le nouveau contrôle technique

Le nombre de contre-visites a augmenté mais pas dans de trop fortes proportions.

Le nombre de contre-visites a augmenté mais pas dans de trop fortes proportions. - Michèle Fayau - AFP

Le magazine Auto Plus fait un premier bilan, deux mois après la mise en place du nouveau contrôle technique. Le taux de contre-visites a certes augmenté mais pas explosé.

Avec ses points de contrôle supplémentaires ou encore l'introduction de la "défaillance critique", le nouveau contrôle technique pouvait faire peur à bon nombre d'automobilistes. Mais qu'en est-il réellement? Dans son dernier numéro, le magazine Auto Plus fait un premier bilan, deux mois après son entrée en application dans les centres de contrôle.

Premier constat: si le nombre de contre-visites se révèle en hausse, il n'a toutefois pas explosé. D'après le magazine spécialisé, le taux de contre-visites est passé de 18,56% fin 2017 à 21,3%. Un taux qui reste en ligne avec la première évaluation réalisée par le ministère des Transports fin juin.

Les pneus, source principale de contres-visites

Si la liaison au sol (pneus), les problèmes de feux ou de clignotants, de freinage ou encore de pollution représentaient le gros des motifs de contre-visites, on note l'émergence de nouveaux maux identifiés à cette occasion, comme les bugs de témoins d'airbags et d'ABS ou un défaut au niveau du lave-glace. 

Concernant les défaillances critiques (défauts nécessitant une intervention rapide au garage sous peine d'interdiction de rouler), toujours d'après Auto Plus, elles ne concernent que 2% des voitures contrôlées. Mais ce taux rapporté au nombre de centres en France donne une estimation de 200.000 véhicules impactés par an. Dans la plupart des cas, il ne s'agit toutefois pas d'épaves: neuf véhicules sur dix recalés le sont en effet pour des pneus défectueux.

Julien Bonnet