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La situation s'améliore dans les stations-service et les raffineries

Un dépôt de carburant à Lorient (Image d'illustration)

Un dépôt de carburant à Lorient (Image d'illustration) - Fred Tanneau - AFP

11% seulement des stations-service subissent encore des perturbations en Bretagne. Quatre des huit raffineries françaises voient encore la distribution perturbée depuis leurs dépôts, contre sept hier.

La situation revient progressivement à la normale dans les stations-service, notamment dans l’Ouest du pays. Selon les derniers chiffres récoltés ce midi par la branche Propriétaires-exploitants de stations-service du CNPA, seules 11% des stations rencontrent toujours des problèmes de distribution en Bretagne.

"Même chiffre dans les Pays-de-la Loire", nous confie Francis Pousse, le président de cette branche, au Comité National des Professionnels de l’Automobile. En Ile-de-France comme dans le sud du pays, entre 5 et 6% des stations connaissent également des perturbations ce vendredi.

Quatre raffineries encore perturbées

De nouvelles inquiétudes sur l’approvisionnement avaient cependant vu le jour ce jeudi 5 décembre, avec le blocage de sept raffineries sur huit dans l’Hexagone. Mais ce midi, quatre raffineries seulement connaissent toujours des difficultés, selon des données communiquées par la branche stations-service du CNPA et l’UFIP. Aucune raffinerie n'a jamais cessé de fonctionner, ce sont en fait les dépôts installés sur le terrain des raffineries qui étaient bloqués. Au total, la France métropolitaine compte quelques 200 dépôts pétroliers, reliés entre eux par la route, le rail ou par pipeline.

"La chaîne logistique d’approvisionnement des carburants est adaptée pour répondre à la situation actuelle, qui n’a pas à cette heure d’impact sur l’approvisionnement de nos stations", avait confié hier un porte-parole de Total à BFMTV.
Même son de cloche du côté de l’UFIP. "La surconsommation enregistrée ces derniers jours s’est largement tassée, nous expliquait ce matin Alain Castinel, porte-parole de l’Union Française des Industries Pétrolières (UFIP). Les problèmes survenus venaient principalement d’achat de précaution, d’où les ruptures de stock en stations".

Certaines préfectures dans l’Ouest avaient ainsi appelé les automobilistes à faire preuve de raison. En Loire-Atlantique, la consommation de carburant avait augmenté de 60% en fin de semaine, à cause d’achats de précaution.

Pauline Ducamp