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La batterie sans fil de Tesla (pour smartphone) déjà en rupture de stock
Le chargeur à induction commercialisée par la marque de voiture électrique. - Tesla
Tesla a lancé cette semaine un chargeur sans fil...pour faire le plein des smartphones rechargeables par induction (compatibles "Qi"). Le tout avec un design inspiré de ses batteries domestiques, les Powerwall.
Un produit pour les fans
Cette batterie externe dispose d'une capacité de 6000 mAh ou 22,2 Wh... plus de 3000 fois moins que la capacité de la Model S 75D, l'actuel modèle d'entrée de gamme de la marque californienne. Elle permet en revanche de s'offrir le rêve Tesla à un prix abordable: le chargeur est vendu 65 dollars alors que la berline 100% électrique démarre à 77.000 dollars outre-Atlantique.
En revanche, avec une puissance annoncée à 7,5 W via le câble USB également proposé (5 W seulement en induction), il ne faut pas s'attendre à une recharge express façon superchargeurs, les célèbres chargeurs rapides réservés aux utilisateurs de Tesla. C'est en effet bien moindre que les standards des batteries externes récentes, à plus de 20 W souvent.
Et inutile de convertir en euros: ce produit dérivé a été proposé uniquement sur la boutique en ligne américaine de la marque, qui ne réalise pas de livraisons hors des Etats-Unis. Un "Tesla Shop" où la marque propose également des vêtements, des versions miniatures de Model S (de quelques centimètres mais aussi la mini-berline pour enfants) et un magnifique mug "Starman", avec le désormais célèbre mannequin qui vogue dans l'espace à bord du Roadster d'Elon Musk depuis janvier 2018.
L'importance des produits dérivés
Si on ne sait pas combien d'exemplaires étaient proposés à la vente, cette batterie s'est rapidement retrouvée en rupture de stock, tout comme la planche de surf commercialisée fin juillet. Malgré son prix élevé de 1500 dollars, les 200 exemplaires étaient partis comme des petits pains, se retrouvant par la suite sur des sites marchands à des tarifs hallucinants.
Alors que Tesla traverse une zone de turbulence financière depuis l'annonce fracassante d'Elon Musk, qui a annoncé début août qu'il comptait sortir l'entreprise de la Bourse avant de renoncer, les recettes tirées des produits dérivés ne sont pas à négliger. Une source de revenus qu'on retrouve chez tous les constructeurs automobiles, et d'autant plus chez les plus prestigieux, dont les modèles ne sont pas vraiment accessibles au commun des mortels. Chez Ferrari par exemple, les produits dérivés ont généré 448 millions d'euros en 2016, soit près de 15% de son chiffre d'affaires réalisé lors de cet exercice.