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L’Aston Martin DB5 de James Bond

La DB5 avec son tout premier 007, Sean Connery.

La DB5 avec son tout premier 007, Sean Connery. - Aston Martin

1/10 Pour débuter notre série sur les voitures célèbres au cinéma, direction l’autre côté du Channel pour découvrir un modèle mythique depuis les années 60, l’Aston Martin DB5.

Ses lignes rappellent immédiatement le swinging London, cette élégance toute britannique, mais plus qu’avant-gardiste, et en même temps, totalement intemporelle. Et avec un peu plus de 1000 exemplaires produits, c’est aujourd’hui l’une des voitures de collection les plus chères du monde: l’Aston Martin DB5.

Lancée en 1964, la DB5 fait sa première apparition comme voiture officielle de James Bond dans Goldfinger, sortie la même année. Fusils dans le pare-chocs avant, plaques amovibles, pare-balles, systèmes pour créer un écran de fumée ou jeter de l’huile sur la route, la belle Anglaise est un véritable laboratoire à elle seule, créée par Q. Rouge à l’origine, elle sera finalement "Silver Birch", et cet argenté ne la quittera plus, comme elle ne quittera plus l’agent 007. La DB5 se retrouve en effet à l’affiche de GoldenEye, Demain ne meurt jamais, Casino Royale ou encore Skyfall.

C'est le film James Bond qui fait réellement de la DB5 un modèle unique chez Aston Martin, et lie définitivement la marque au célèbre agent secret britannique.
C'est le film James Bond qui fait réellement de la DB5 un modèle unique chez Aston Martin, et lie définitivement la marque au célèbre agent secret britannique. © Aston Martin

Un tout nouveau moteur par rapport à la DB4

Le sigle DB vient du propriétaire d’Aston Martin, l’industriel David Brown, qui a racheté la marque en 1947, suivant une petite annonce dans The Times. La marque ne fabrique alors que des pièces d’avion. En 1949 sort la DB2, mariage de ce que seront désormais les Aston et d’éléments techniques de Lagonda, autre marque rachetée par Brown. Presque vingt ans plus tard, la DB5 vient remplacer la DB4, qui a été le premier modèle produit avec le carrossier italien Carrozzeria Touring. La conséquence de cette collaboration, c’est une carrosserie et un châssis très légers, sur laquelle se greffe un aérodynamisme performant.

Toutes ces caractéristiques se déclinent sur la DB5, à laquelle Aston Martin donne des traits plus proches du coupé. La vraie nouveauté sur ce modèle se cache sous le capot avec une nouvelle motorisation plus puissante, un six-cylindres 3.9 de 314ch. Son apparition dans Goldfinger fera sa légende, là où une DB4 était peut-être plus révolutionnaire mécaniquement. Plus récemment, c’est une DB10 qui a été spécialement créée pour le dernier épisode de James Bond, Spectre. Elle découle surtout du tout nouveau coupé de la marque anglaise, la DB11.

Demain: La Citroën 2CV du Corniaud

Pauline Ducamp