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Jaguar Land Rover va produire de nouveaux véhicules électriques au Royaume-Uni

Après son SUV I-Pace produit en Autriche, JLR annonce qu'il va produire ses prochains véhicules électriques en Angleterre.

Après son SUV I-Pace produit en Autriche, JLR annonce qu'il va produire ses prochains véhicules électriques en Angleterre. - Jaguar Land Rover

Le constructeur britannique Jaguar Land Rover, qui produit son premier modèle 100% électrique l'I-Pace en Autriche, a annoncé que ses futures véhicules zéro émission seront produits sur son site de Castle Bromwich, près de Birmingham.

Alors que l'industrie automobile britannique s'inquiète des conséquences du Brexit, Jaguar Land Rover (JLR) vient d'annoncer qu'il allait fabriquer ses prochains véhicules électriques au Royaume-Uni.

La berline XJ, première sur la liste

L'usine de Castle Bromwich, près de Birmingham, dans le centre de l'Angleterre, sera reconvertie pour accueillir la fabrication des nouveaux modèles électriques du groupe, permettant ainsi de maintenir "des milliers d'emplois", note le communiqué de JLR, qui appartient au conglomérat indien Tata.

Actuellement, ce site assure la production des modèles de marque Jaguar en motorisations diesel et essence, les XJ, XE, XF et F-Type. Le constructeur a prévu de proposer une motorisation électrique pour tous ses modèles dès 2020.

Premier modèle prévu: la nouvelle Jaguar XJ, sa luxueuse berline qui sera convertie pour la première fois à l'électrique. Il s'agira ainsi du deuxième modèle 100% électrique, après l'I-Pace, son SUV élu voiture de l'année 2019 au dernier salon de Genève et produit en Autriche. 

Un nouveau site d'assemblage de batteries

Le constructeur a aussi annoncé que son nouveau centre d'assemblage de batteries, situé près de Birmingham, serait opérationnel a partir de 2020. JLR explique que ce site devrait avoir une capacité de production de 150.000 unités par an.

Jaguar Land Rover avait annoncé récemment devoir supprimer 4500 emplois afin d'économiser 2,5 milliards de livres (2,8 milliards d'euros). L'industriel expliquait alors être affecté par une chute des ventes en Chine, les incertitudes liées au Brexit et une demande en baisse des voitures diesel.

Julien Bonnet, avec AFP