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Excès de vitesse: il met en cause un cerf

Ce n'est pas moi, M'sieur l'agent, c'est un cerf!

Ce n'est pas moi, M'sieur l'agent, c'est un cerf! - Bernard Laguerre - Flickr

Après le vent, voici une nouvelle excuse pour tenter d'éviter l’amende dans un excès de vitesse: mettre en cause un cerf.

Plus c’est gros, plus ça passe, épisode 2. Après le vent, les Anglo-Saxons ont décidément l’art et la manière de trouver des excuses originales pour justifier leurs excès de vitesse. Celui-ci a eu lieu en novembre dernier, à West Newbury, une petite commune du Massachusetts, au nord de Boston (Etats-Unis), rapportent le journal local et USA Today. Le 14 novembre, un conducteur roulait à 40 mph (64km/h) au lieu de 30 mph (30 km/h) et se fait flasher par la police. Il passe alors devant le tribunal et reçoit une amende de 105 dollars (un peu moins de 100 euros).

Mais l’automobiliste fait appel de cette décision et lors du second jugement le 26 janvier, il a développé une ligne de défense originale. Selon lui, il ne roulait pas à 40 mph, mais à 51 (82 km/h) et surtout, le radar aurait pu prendre en compte la vitesse d’un cerf, et non la sienne. "Etes-vous sûr à 100% que votre radar a flashé ma vitesse, et non celle d’un cerf dans les environs?", a-t-il demandé à l’officier de police en charge des contrôles le jour de son excès de vitesse.

Cette ligne de défense inédite "M’sieur le juge, ce n’est pas moi, c’est un cerf", n’a cependant pas fonctionné. Notre automobiliste s’est vu infliger l’amende originale de 105 dollars. "En plus de 30 années comme chef de police, je n’ai jamais entendu personne utiliser cette défense, et espérer gagner avec", a commenté le chef de la police locale Art Reed, dans les colonnes du journal local, le Newbury Port News.

Pauline Ducamp