Essai - Seat Tarraco, la nouvelle familiale sept places
La catégorie des grands SUV familiaux (Peugeot 5008, Skoda Kodiaq, Volkswagen Tiguan Allspace) s’enrichit ce mois-ci d’un nouveau membre: le Seat Tarraco. Troisième SUV de la marque espagnole, après celui de taille moyenne, l’Ateca, et le compact Arona, ce modèle se distingue car il est capable d’accueillir jusqu'à 7 personnes sur trois rangées de sièges.
Mais pourquoi le Seat Tarraco?
Comme tous les constructeurs généralistes, Seat investit le segment des SUV, le best-seller des années 2010. La stratégie semble payante, puisqu'en 2018, sur les 514.000 Seat vendues, il fallait compter sur 100.000 Arona, soit une vente sur 5 pour le petit SUV de la marque espagnole. Le Tarraco coiffe la gamme Seat, avec ses 4,73 mètres, et joue le rôle de voiture familiale, à côté du monospace Alhambra.
Et comme pour les autres modèles de sa gamme, Seat n’a pas eu à chercher très loin pour les éléments techniques. Le Tarraco n’est autre qu’un cousin technique des Skoda Kodiaq et Volkswagen Tiguan Allspace. Il est d’ailleurs fabriqué au siège de Volkswagen, à Wolfsburg (Allemagne). Un grand nombre de technologies sont ainsi communes entre les trois modèles, comme par exemple le système de maintien dans la voie ou la conduite semi-autonome de niveau 2. Idem pour le châssis, la boite à double embrayage DSG ou encore les motorisations. Tout le travail de Seat est donc de différencier ce Tarraco des autres modèles du Groupe, et notamment du Kodiaq. Le tout en étrennant nouvelles technologies et nouvelle signature de la marque espagnole.
Au volant
Le Tarraco s’avère très efficace grâce à ses quatre roues motrices. Sur un terrain accidenté, il passe très simplement. Toujours suite au nouveau cycle d'homologation WLTP, la réactivité n’est pas toujours au rendez-vous, malgré un couple de 340Nm. A moins de passer en mode Sport. Mais finalement, sur un grand SUV familial, ce qui compte vraiment, c’est l’espace et le confort. Pour 880 euros de plus, le Tarraco offre une 3e rangée de sièges.
Passer de longues heures au volant s’avère agréable, et malgré son gabarit, le grand SUV se montre très maniable. Seat a par ailleurs doté le Tarraco de nombreuses assistances, à la conduite comme la caméra 360 degrés pour le stationnement, ou à l’usage, comme le hayon électrique avec ouverture mains libres (en passant le pied sous l'arrière du véhicule).
‘LE’ truc en plus: son rapport qualité-prix
Seat est réputé depuis des années pour ses tarifs serrés. Sur le Tarraco, les équipements et la taille du véhicule font débuter son tarif à 32.890 euros (42.940 euros sur notre version hors option). Ce tarif se révèle 2500 euros plus élevé que le Peugeot 5008, certes sans transmission intégrale, et avec 10 centimètres de moins. Mais le Tarraco tient bien son rang face à ses cousins du Groupe. Comptez en moyenne 7000 euros de plus pour un Kodiaq (à finition et motorisation équivalentes), 10.000 euros pour un Tiguan Allspace.
‘LE’ Chiffre: 8,3
C’est en litres aux 100 kilomètres la consommation de notre version, dotée du 4 cylindres diesel de 150 chevaux (une version 190 chevaux est également disponible). Cette consommation se montre très raisonnable, pour un peu plus de 600 kilomètres de trajet, entre autoroute et chemin de terre, et surtout avec 1,7 tonne sur la balance.
Seat prévoit un ratio de 60% de ventes en version diesel, deux motorisations essence sont également disponibles (un 1.5 TSI de 150 chevaux, le seul disponible avec une boite manuelle 6 rapports, et un 2.0 TSI 190). En 2020, Seat proposera également une version hybride rechargeable de 210 chevaux.
Notre modèle à l’essai : Seat Tarraco Xcellence 2.0 TDI 150 chevaux DSG 4 Drive à 45.680 euros (le premier tarif démarre à 32.890 euros)