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Voitures du futur

Des emojis pour rendre les voitures autonomes plus sympathiques

Un écran à diffusion de smileys sur les futurs véhicules autonomes?

Un écran à diffusion de smileys sur les futurs véhicules autonomes? - Top Gear

Une start-up américaine spécialisée dans le véhicule autonome planche sur un moyen de communiquer avec les piétons. Un panneau numérique pourrait être installé sur les futures voitures sans conducteur en utilisant un système d’emojis pour faire rapidement passer des messages.

Si la voiture autonome promet de limiter largement le nombre d’accidents de la route, le grand public ne semble pas encore vraiment rassuré à l'idée de vivre au milieu de véhicules-robots. Logiquement, l’absence de comportements humains inquiètent certains conducteurs et piétons. Il n’y aura en effet plus personne au volant à remercier pour avoir céder le passage… et plus personne non plus à insulter en cas de comportements dangereux!

Dites-le avec des smileys

Fondée par des anciens chercheurs du laboratoire d’intelligence artificielle de l’université de Stanford, la start-up américaine Drive.Ai travaille actuellement sur un kit permettant de transformer des véhicules destinés à des missions de covoiturage ou de livraison en voitures autonomes. Mais la jeune entreprise s’intéresse donc particulièrement à cette future relation entre les humains et les voitures sans pilote. Parmi les pistes explorées, installer un écran sur les futurs véhicules autonomes. Et pour se faire comprendre rapidement, la voiture pourrait afficher des emojis, comme des smileys clin d’œil ou un pouce en l’air pour indiquer à un piéton qu’il peut traverser sans risque. Un système potentiellement plus clair que les actuels coups de klaxon ou appels de phare, parfois difficiles à interpréter.

Des tests pour apprendre à rouler et à dialoguer

Comme pour la partie conduite, les véhicules autonomes de Drive.Ai pourront améliorer leur capacité à communiquer grâce au deep learning, la capacité d’apprentissage par l’expérience des ordinateurs. La machine pourrait ainsi déterminer elle-même la manière de faire passer des messages aux humains selon les différentes situations auxquelles elle aura été confrontée. La start-up a obtenu en avril 2016 l’autorisation de tester ses véhicules sur les routes de Californie. En France, les tests sur routes ouvertes sont autorisés depuis cet été.

Julien Bonnet