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Des crash-tests pour améliorer la résistance des casques vélos lors d'un choc avec une voiture

Pour réduire le risque de blessure grave des cyclistes percutés par ses voitures, la marque Volvo a mis en place un protocole de crash-test. Un moyen d'étudier plus finement les chocs entre un casque de vélo et différentes parties du véhicule.

Les crash-tests permettent de vérifier la résistance d'un véhicule à une collision violente et la façon dont les occupants sont plus ou moins protégés. Mais Volvo a a choisi de décliner ce protocole pour simuler un choc avec un cycliste. Plus précisément, en évaluant le comportement d'un casque de vélo dans différentes situations. 

La marque suédoise s'est associée pour l'occasion avec son compatriote, POC, spécialisé dans les protections pour cyclistes. Dans son centre de recherche de Göteborg, Volvo a notamment utilisé une machine permettant de projeter un casque en faisant varier la vitesse du choc et à différents endroits du véhicule. A l'intérieur du casque, la tête des mannequins traditionnellement utilisés pour les crash-tests. 

Grâce aux donnés collectées, le fabricant de casques pourra améliorer leur conception afin de les rendre plus résistants. De son côté, Volvo pourra également en tirer des leçons pour limiter le risque de blessure grave pour les cyclistes percutés.

Une manière pour Volvo de communiquer sur ce thème de la sécurité, une de ses priorités. Récemment, la marque a ainsi annoncé sa volonté de brider la vitesse maximale de ses véhicules, afin de réduire le risque d'excès de vitesse potentiellement dangereux. 

Si le port du casque à vélo n'est pas obligatoire, il reste recommandé. Une étude récente indiquait que porter un casque réduit de 70% les risques de blessure grave à la tête et de 65% ceux d’avoir un traumatisme crânien fatal.

Julien Bonnet, avec Romain Lima