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Des Autolib' mises en vente pour les particuliers

50 Autolib' vont être mises en vente les 10 et 11 novembre dans un garage de Loir-et-Cher.

50 Autolib' vont être mises en vente les 10 et 11 novembre dans un garage de Loir-et-Cher. - AFP

Trois mois et demi après leur disparition des routes d’Ile-de-France, quelques exemplaires vont être mis en vente ce samedi dans le Loir-et-Cher.

S’offrir une Autolib, ce sera possible ce week-end dans le Loir-et-Cher. 50 petites voitures électriques grises du service d’autopartage de Bolloré à Paris et en Ile-de-France vont être mises en vente dans un garage de Romorantin, Caravec. Prix de départ: 3.700 euros. Ce prix prend en compte la batterie et le dispositif de recharge, précise le site dédié à l’évènement, adieulessence.com.

Le garage précise que ce prix de 3.700 euros est unique, mais avec des kilométrages, états différents selon les véhicules. Les voitures ont été remises en état et seront garanties 6 mois. La carrosserie a elle été nettoyée, tout comme l’intérieur. Ces Autolib' sont aussi éligibles à la prime à la conversion de 2.000 euros pour une électrique (contre la mise à la casse d’une voiture essence de plus de 20 ans ou un diesel de plus de 17 ans). Ce qui donne alors une Autolib vendue 1.700 euros! Neuve, une Autolib était vendue 12.000 euros.

Sur les 4.000 Autolib mises en retraite depuis la fin juillet, 3.500 sont stockées dans les locaux de l'ancienne usine Matra de Romorantin. Les petites voitures, dessinées par le styliste italien Pininfarina, avaient été mises à la disposition des parisiens puis des franciliens en 2011 dans le cadre d'un accord entre le constructeur, une société du groupe Bolloré, et un syndicat mixte composés de 103 communes franciliennes.

Au plus haut de son fonctionnement, Autolib comptait 150.000 abonnés mais a dû faire face à un changement des façons de se déplacer, avec les vélos électriques, les VTC et la location de véhicules privés. Sans compter son image dégradée et ses voitures souvent sales. Le syndicat intercommunal avait résilié ce contrat en juin dernier. Le réseau avait fonctionné jusque fin juillet. Depuis, le groupe réclame une indemnité de 235 millions d'euros, que le syndicat conteste.

Pauline Ducamp