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Coronavirus: les prix du carburant restent très bas à la pompe

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Pendant la dernière semaine du confinement, les prix à la pompe ont encore reculé en France. Le gazole s'affichait en moyenne à 1,1608 euro le litre et le SP95-E10 à 1,2153 euro.

Les prix moyens des carburants routiers vendus dans les stations-service en France ont de nouveau chuté pour la plupart la semaine dernière, selon les chiffres officiels publiés ce lundi 11 mai.

Le gazole et le SP95-E10 en baisse

Le prix du gazole, carburant le plus vendu, valait 1,1608 euro par litre, en petite baisse de 0,55 centime par rapport à la semaine précédente. 

Pour l'essence, le SP95-E10 atteint 1,2153 euro, en baisse de 0,25 centime. Le SP95 connaôt de son côté un très léger rebond, de 0,07 centime, à 1,2303 euro le litre. C'est la première augmentation pour ce carburant depuis janvier. Enfin, le SP98 était vendu 1,2935 euro, en recul de 0,45 centime.

Les prix les plus bas de France

D'après les chiffres du comparateur des prix des carburants mon-essence.fr, la palme de la station la moins chère revient en ce début de semaine au centre Leclerc de Saint Brandan (Côtes d'Armor), avec un gazole à 1,0450 euro du litre. 

Pour le SP95-E10 c'est toujours un centre Leclerc, mais du côté de Frouard (Lorraine) qu'on a pu observer à un tarif identique à celui du diesel le moins cher, à 1,0450 euro le litre.

Au total, 654 stations proposaient ce lundi un gazole à moins de 1,1 euro le litre. Pour le SP95-E10, Mon-essence.fr dénombre 296 stations le proposant sous les 1,15 euro du litre.

Des automobilistes (enfin) pour en profiter?

Si ces dernières semaines, peu de gens pouvaient réellement profiter de ces tarifs historiquement bas, la levée progressive du confinement qui a démarré ce lundi 11 mai devrait relancer la demande. Reste à savoir combien de temps les tarifs resteront aussi attractifs. 

Les cours du pétrole se sont effondrés avec la pandémie de covid-19, qui fait chuter la demande avec le ralentissement de l'activité économique, notamment dans les transports. Mais la part importante de taxes dans le prix des carburants limite cependant fortement la baisse de prix. La chute des cours du pétrole brut ne se répercute en effet que sur une faible partie du prix final du carburant payé en station.

Julien Bonnet