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Coronavirus: les prix du carburant toujours en baisse dans les stations

Une pompe à carburant (illustration).

Une pompe à carburant (illustration). - PHILIPPE HUGUEN / AFP

Les prix moyens du gasoil comme du sans-plomb ont encore baissé la semaine dernière. Dans certaines stations, le litre de diesel est passé sous la barre de 1,15 euro le litre.

Les prix continuent de baisser dans les stations-services. La semaine dernière, selon les chiffres officiels publiés par le ministère de la Transition écologique et solidaire, le litre de gazole était vendu 1,2390 euro le litre, soit 1,79 centime de moins que la semaine précédente. Si l'on compare à la première semaine de mars, soit avant le confinement, le litre de gazole se vend désormais 12 centimes moins cher le litre.

Le prix de l'essence, ici le sans-plomb 95-E10, continue lui aussi de baisser. Le litre de SP95-E10 se vendait 1,2887 euro la semaine dernière, soit 3 centimes de moins que la semaine précédente. Par rapport à la semaine du 2 mars, le litre de SP95-E10 coûte 15 centimes de moins.

25 centimes de moins le litre par rapport à début janvier

La chute est encore plus impressionnante si l’on remonte au tout début de l’épidémie, avant sa propagation en Europe. Depuis la première semaine de janvier, les prix du gasoil comme du SP95-E10 ont baissé de 25 centimes.

Dans certaines stations-services, les prix affichés sont encore plus bas que ces moyennes nationales. Ainsi, à Mons-en-Baroeul (Nord), ils tournent autour de 1,15 euro le litre, selon des chiffres du comparateur monessence.fr. Le gazole s’y vend ainsi 1,13 euro le litre.

Des prix qui vont continuer de baisser?

Bien entendu, avec le confinement, la consommation d'essence comme de gasoil s’est effondrée, les Français limitant leurs déplacements au strict nécessaire. Selon des estimations que nous a fournies le CNPA, les ventes de carburant dans les stations-services ont reculé de 70 à 90%.

Les prix en station devraient rester bas les prochaines semaines. Les cours du pétrole ont brutalement chuté dernièrement, avec une demande en baisse en raison de l'épidémie de Covid-19 et l'incapacité des grands pays producteurs à s'entendre pour limiter leur production, précise l’AFP.

Les prix du pétrole s'étaient encore enfoncés ce lundi, le Brent de la mer du Nord touchant un nouveau plus bas depuis fin 2002 et le WTI américain retombant plusieurs fois sous le seuil symbolique de 20 dollars, avant de rebondir légèrement mardi 31 mars.

Pauline Ducamp