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Cette île avait interdit les voitures... jusqu'à la visite du vice-président américain

Les voitures sont bannies de l'île de Mackinac (Michigan) depuis plus d'un siècle. Mais la sécurité du vice-président américain méritait bien une exception.

Les voitures sont bannies de l'île de Mackinac (Michigan) depuis plus d'un siècle. Mais la sécurité du vice-président américain méritait bien une exception. - Capture d'écran - YouTube @MLive

Une petite île du Michigan a interdit l'utilisation de la voiture depuis 1898. Mais Mike Pence, le vice-président américain, en visite samedi dernier, est venu avec un cortège de huit véhicules

Les habitants de Mackinac se souviendront longtemps de la visite de Mike Pence. Samedi dernier, le vice-président américain s'est rendu sur cette île située sur le lac Huron, dans l'Etat du Michigan, avec un convoi de huit véhicules.

Rien d'anormal a priori, sauf que cette île a la particularité d'avoir banni les voitures de son territoire depuis un peu plus d'un siècle, comme l'indique un article de Jalopnik. Une interdiction qui remonte à 1898 et qui fait le bonheur des cyclistes. La M-185, qui borde le littoral, est ainsi la seule route à être interdite aux engins motorisés aux Etats-Unis, avec comme seule exception les véhicules d'urgence. 

La visite de Mike Pence n'est donc pas passée inaperçue. Sur Twitter, de nombreuses personnes ont repris la vidéo du convoi passant sur l'île, soulignant cette disproportion des moyens pour le transporter.

Si cet impressionnant convoi s'explique sûrement par le dispositif de sécurité entourant le vice-président américain, un journaliste a souligné que ce n'est pas la première fois qu'une personnalité de premier plan se rend sur cette île interdite aux voitures. Ce fut le cas notamment de Bill Clinton et de John F. Kennedy, qui avaient tous effectué leur visite à pied, mais certes avant d'occuper la fonction suprême.

Gerald Ford, qui s'était rendu sur place en 1975 en tant que président, s'était de son côté baladé en calèche. Les services secrets auraient tout de même fait venir un véhicule sur place, pour pouvoir intervenir en cas d'urgence, nous apprend un article du Detroit Free Press.

Julien Bonnet