BFM Business
Auto

Ce Britannique atteint les 280 km/h à vélo

Après les 240 km/h l’année dernière, Neil Campbell a atteint les 280 km/h à vélo ce week-end. Ce qui fait de lui le cycliste le plus rapide en Europe à vélo.

Il avait déjà atteint des vitesses folles sur son vélo préparé, accroché à un Porsche Cayenne. Un an après une première performance à 240 km/h, déjà sur le tarmac de la base aérienne d'Elvington dans le Yorkshire (Angleterre), Neil Campbell vient de battre cette fois le record d'Europe de vitesse à vélo. Il a atteint le 17 août les 280,57 km/h. "C’est la plus grande accélération qu’on peut vivre", a-t-il déclaré à CNN, et à la vue des images, on veut bien le croire.

Derrière un Porsche Cayenne

Neil Campbell a développé pendant plusieurs années son vélo, avec le fabricant Moss Bikes, comme la procédure pour atteindre cette vitesse de pointe digne d’une voiture de sport. Pendant plusieurs jours avant l’exploit, il a réalisé des tests, mais ne pensait pas battre le record cette fois-ci.

La procédure est en effet périlleuse. Le Porsche Cayenne est lancé à pleine vitesse sur la piste, Neil Campbell et son vélo accrochés derrière lui. Une fois détaché du véhicule, dans son aspiration, le cycliste pédale pour atteindre la vitesse maximale. Le précédent record était de 268,83 km/h, précise Euronews. Le Cayenne reste toujours devant lui, pour assurer sa protection comme sa vitesse. Neil Campbell porte en outre une combinaison qui se gonfle en cas d’accident.

Battre maintenant le record du monde

Pour ce record, Neil Campbell dispose bien entendu d’un vélo spécial, en fibre de carbone, avec un empattement (distance entre les roues) plus long qu’un vélo classique. Moss Bikes a développé ce vélo unique, dont les pneus ont aussi été imaginés spécialement, afin d’encaisser ces vitesses extrêmes. Selon le fabricant britannique, le vélo pourrait encaisser jusqu’à 320km/h.

Cela tombe bien. Le record du monde est de 296km/h. Il est détenu par l’Américaine Denise Müller-Koronek. Neil Campbell doit dans les prochains mois se rendre aux Etats-Unis afin d’améliorer son temps, sur le lac salé de Bonneville, dans l’Utah.

Pauline Ducamp