Benjamin Griveaux veut un "Trottlib’", un Vélib’ de la trottinette pour limiter les opérateurs
Anne Hidalgo a durci le ton jeudi contre les trottinettes électriques. La maire de Paris a annoncé plusieurs mesures, notamment la limitation de leur vitesse ou encore leur interdiction de stationner sur les trottoirs.
Des mesures sur lesquelles s'accorde Benjamin Griveaux, candidat à l'investiture LaREM pour les municipales, qui s'en prend toutefois à la maire de Paris, l'accusant d'avoir laissé s'installer "l'anarchie".
Un Vélib' de la trottinette
Benjamin Griveaux, qui multiplie les attaques frontales contre Anne Hidalgo, égratigne au passage la gestion de la maire de Paris du dossier Vélib', l'ancien porte-parole du gouvernement imagine pour la capitale un service similaire pour les trottinettes.
"Il y a eu un grand succès à Paris qu'Anne Hidalgo a mis par terre, ça s'appelle Vélib'. On peut demain proposer quelque chose qui s'appelle Trottilib', avec des emplacements, avec un contrat passé entre la Ville et les opérateurs. On ne peut pas avoir 12 opérateurs qui se mènent une guerre commerciale", estime le candidat à la mairie de Paris.
Anne Hidalgo veut un appel d'offres
Si Benjamin Griveaux peut revendiquer la paternité du terme Trottilib', en réalité, cette proposition s'approche des annonces faites par Anne Hidalgo ce jeudi. La maire de Paris a en effet dit vouloir lancer un appel d'offres pour limiter à "deux ou trois" le nombre d'opérateurs.
Cet appel d'offres devrait intervenir après l'entrée en vigueur de la loi Mobilités prévue en septembre, qui doit créer un statut juridique pour ces trottinettes électriques. Jeudi, Anne Hidalgo a également assuré que cet appel d'offres comporterait "des clauses sociales et environnementales", répondant ainsi à la critique de l'emploi de travailleurs chargés de recharger les trottinettes électriques pour des montants parfois dérisoires.