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Autolib': les élus parisiens entérinent la remise en service de 1000 bornes de recharge pour les particuliers

1.000 bornes de recharge Autolib' sont de nouveau accessibles.

1.000 bornes de recharge Autolib' sont de nouveau accessibles. - Thomas SAMSON / AFP

Les élus parisiens ont voté ce mardi en faveur de la délibération relatif à la remise en service de 1000 bornes de recharge Autolib' pour les particuliers. Ces derniers pourront en profiter, moyennant un abonnement de 10 euros par mois.

Bonne nouvelle pour les détenteurs de véhicule électrique. Le Conseil de Paris a confirmé ce lundi la remise en service de 1000 bornes de recharge Autolib’ pour les particuliers et professionnels à compter du 1er décembre.

Pour pouvoir recharger son véhicule sur l’une des bornes à sa disposition, l’utilisateur devra débourser 10 euros par mois et 50 euros par mois pour un véhicule faisant l’objet d’une exploitation commerciale, type autopartage. Il s’agit néanmoins d’un service temporaire, le temps que la mairie de Paris lance un appel d’offre pour renouveler les bornes.

Un tiers des stations rouvertes 

Ce nouveau dispositif ne concerne pas toutes les bornes de Paris mais seulement un tiers (211 stations). "Le choix de ces stations a été fait pour assurer un maillage territorial et en fonction des usages qui ont été constatés avant la fin du service Autolib, qui montraient que 80% des recharges étaient effectuées sur environ 200 stations", a expliqué Christophe Najdovski, maire adjoint de Paris en charge des Transports.

Ce dernier ajoute que ce nombre est largement suffisant étant donné que "l’Union européenne préconise aujourd’hui une borne de recharge pour dix véhicules". Or, poursuit-il, "il y avait cet été environ 6500 véhicules électriques circulant à Paris. Si on suit ce ratio il est nécessaire d’avoir environ 650 bornes à Paris". La capitale sera donc bien au-delà des préconisations de l’Union européenne.

"L'exécutif ne sait absolument pas quoi faire d'Autolib'"

Si la délibération a été votée favorablement par les élus, l’opposition a fait part de quelques-unes de ses incompréhensions: "On en a la preuve nouvelle, l’exécutif ne sait absolument pas quoi faire d’Autolib’. Il manque une ambition. […] La ville de Paris a réussi à se constituer un réseau de bornes de recharge considérable mais on ne s’en sert pas suffisamment. Pourquoi seulement un tiers des bornes de recharge?", interroge Alexandre Vesperini, conseiller de Paris (Parisiens, Progressistes, Constructifs et Indépendants), qui dit ne pas comprendre pourquoi ce dispositif est lancé "sans permettre aux utilisateurs" d’y accéder "de manière gratuite".

Même chose du côté de Danielle Simonet, conseillère de Paris (La France insoumise) qui a estimé que cette délibération "mériterait plus de précisions". "On ne comprend pas pourquoi toutes les stations ne vont pas pouvoir être utilisées par les particuliers avec les voitures électriques", a-t-elle déclaré.

Paul Louis