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Après la trottinette, le bâton sauteur prêt à envahir les villes?

Une start-up suédoise aurait décidé de se lancer dans le bâton sauteur en libre-service. Une alternative aux applications de vélos et trottinettes pour se déplacer en ville mais qui ressemble davantage à un canular qu'à un réel projet de mobilité.

Après les voitures, les vélos et les trottinettes en libre-service, c'est un autre moyen de transport un peu plus original qui serait candidat pour s'imposer en ville. Une start-up suédoise prévoit en effet de lancer une offre autour... du bâton sauteur (ou "pogo stick" en anglais). 

Des bâtons sauteurs à réserver via une application

Baptisée judicieusement Cangoroo, en référence au célèbre animal bondissant, la start-up présente la bâton sauteur comme un moyen de transport "fun, bon pour la santé, pratique et 100% sans émission de polluants". 

Comme pour les vélos et trottinettes en libre-service, il suffit de télécharger l'application et de scanner le QR Code affiché sur le bâton sauteur. Le déverrouillage de l'engin serait facturé 1 dollar (0,89 euro) puis 30 centimes la minute (0,27 centime), soit environ 5 euros le quart d'heure d'utilisation. 

Une application mobile qui reprend les codes classiques des offres de trottinettes et vélos en libre-service.
Une application mobile qui reprend les codes classiques des offres de trottinettes et vélos en libre-service. © Cangoroo

Si en consultant le site officiel le projet paraît bien sérieux, on peut tout de même émettre certains doutes. Dans la continuité des débats entourant les espaces où peuvent circuler ou non les trottinettes, Cangoroo écrit ainsi: "Souciez-vous des autres. Ne leur sautez pas dessus. Ne le faites surtout pas".

Canular ou vrai projet?

Autre indice qui suggérerait que la start-up serait en réalité un canular, le fait qu'elle appartienne à une société spécialisée dans les coups de pub viraux, comme le souligne Numerama. Mais le principal dirigeant de Cangoroo a semé le doute récemment en déclarant au site américain The Verge que son entreprise n'était pas une blague mais bien un projet réel de nouveau moyen de mobilité du dernier kilomètre.

Réponse cet été: la start-up prévoit en effet de se lancer à Stockholm et Malmö en Suède, mais aussi à San Francisco et Londres, et pourquoi pas Paris ensuite? On saura alors s'il s'agissait bien d'un canular ou si le bâton sauteur sera (aussi) à compter parmi les nouveaux engins de déplacement personnel.

Julien Bonnet