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5 raisons pour lesquelles les Autolib' vont nous manquer

La petite voiture électrique grise vit ses dernières heures à Paris et en petite couronne. Elle avait pourtant beaucoup d’atouts qui faisaient tout son charme

Vous ne verrez bientôt plus ces 4000 petites voitures grises, dessinées par Pininfarina (un designer célèbre notamment pour avoir dessiner de nombreux modèles Ferrari). Le Syndicat Autolib’ Velib’ Métropole qui regroupe les 98 communes utilisant le service d’autopartage électrique a en effet résilié le contrat le liant au Groupe Bolloré à compter du 31 juillet. Les BlueCar en autopartage vont donc progressivement quitter les rues de l’agglomération parisienne. A regret, principalement pour ces cinq raisons.

1. Rouler en silence

Au lancement d’Autolib’ en 2011, c’était un des arguments, avec l’absence d’odeur. La BlueCar ne fait pas de bruit, car elle est 100% électrique. Si l’état de propreté des voitures fût l’une des principales critiques, le silence était un des gros avantages pour les utilisateurs d’Autolib’. Fin 2016, plus de 165 millions de kilomètres avaient été parcourus en Autolib’.

2. Un petit bruit de criquet

Mais ce fût aussi une révolution pour les autres usagers de la route. Autolib’ a donc installé un petit bruit de criquet que le conducteur pouvait activer, histoire de prévenir en toute discrétion de la présence de la voiture.

3. De l'espace intérieur

Longue de seulement 3,65 mètres, la BlueCar offre pourtant un espace intérieur démentiel. Retours de soirée avec des cadeaux, virées chez Ikea, déménagements, balades jusqu’à Bagatelle avec les enfants grâce à ses 4 places, le nombre d’anecdotes de transformation d’une Autolib’ en sac de Mary Poppins sont légion parmi les utilisateurs.

4. Une place de stationnement réservée à l’avance

Le vrai plus, le vrai luxe même des Autolib’: les utilisateurs étaient sûrs de trouver une place en arrivant, car ils l’avaient réservée. Le service ne demandait pas non plus de ramener la voiture là où elle avait été prise en main par l’utilisateur, à la différence des autres services d’autopartage qui fonctionnent dans Paris.

5. Sa disponibilité, de jour comme de nuit, dans Paris

La Maire de Paris Anne Hidalgo a réduit drastiquement la possibilité de rouler dans Paris, et d’ici 2024, les voitures diesel n’auront plus le droit de circuler dans la capitale. Or, Autolib’ assurait d’avoir toujours une voiture pour rouler intra-muros. Les stations Autolib fermeront progressivement à partir du 1er juillet. Le service continue lui normalement toute cette semaine.

Pauline Ducamp et Elise Maillard