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Sécurité routière: 3693 tués en France en 2017, un chiffre en baisse 

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Image d'illustration - MARCO BERTORELLO / AFP

La mortalité routière connaît une légère baisse en 2017, après trois années consécutives de hausse. Les deux principales causes des accidents restent la vitesse et l'alcool.

Le nombre de morts sur les routes de France a connu un léger recul en 2017, avec 3693 tuées en métropole et Outre-mer confondus, soit 45 personnes de moins qu'en 2016 (-1,2%), a annoncé ce jeudi la Sécurité routière. Cependant, les chiffres définitifs ne seront connus qu'au printemps. 

Depuis 2014, la France avait enregistré trois années consécutives de hausse des décès sur la route, une situation inédite depuis 1972. Dans le même temps, ce sont les accidents corporels, les personnes blessées ou les hospitalisations à la suite d'un accident de la route qui sont en hausse. 

La mortalité des piétons diminue

Par exemple, le nombre d'accidents corporels est passé de 57.522 en 2016, à 58.894 en 2017, soit une hausse de 2,4%. Concernant les personnes blessées ou hospitalisées plus de 24 h, les hausses sont respectivement de +2% et de +1,8% en un an. 

Les automobilistes restent les plus touchés parmi tous les décès sur les routes, avec 1770 décès en 2017 (+6%), suivis par les motocyclistes avec 669 décès (+9%), puis les cyclistes avec 172 décès (+6%). Cependant, la mortalité routière des piétons diminue, avec 488 décès en 2017 (-13%).

"Vitesse" et "alcool", premières causes des accidents

La principale cause de cette mortalité sur les routes reste une vitesse excessive, d'après le rapport de la Sécurité Routière. L'analyse des accidents mortels permet de déterminer également que la surconsommation d'alcool reste la seconde cause d'accidents, suivie par le non-respect des règles de priorité.

Parmi les précisions apportées par ce communiqué, on apprend que lors des accidents mortels, la moitié des usagers de deux roues motorisé ne portait pas de casque. Concernant les automobilistes, la majorité des victimes ne portait pas de ceinture de sécurité dans les départements d'Outre Mer.

S.Z avec AFP