Pourquoi vous n'entendrez plus vrombir la prochaine Ford Mustang

La Mustang ne veut pas de problèmes avec les voisins. La version 2018 de la muscle-car offre un "Good Neighboor Mode", pour réduire de quelques décibels le son du V8.

Juste derrière le bruit de la tondeuse et les aboiements du chien du voisin, le bruit un peu trop prononcé est le 3e bruit les plus détesté par le voisinage*. Pour accorder passion de l’automobile et relations avec le voisinage, Ford propose désormais sur la version restylée de la Mustang un "Good Neighboor Mode". Ou comment baisser de quelques décibels le chant du V8 5 litres.

"J’adore le son du moteur V8, mais il peut être très puissant, et ce n’est pas possible de déranger ses voisins avec ça, me disais-je. Il doit y avoir un moyen de permettre aux propriétaires de mieux contrôler le son de leur moteur", explique dans le communiqué de Ford Steve von Foerster, ingénieur chez Ford.

La Ford Mustang restylée disppose d’un "Exhaust Mode", ou comment optimiser le son à la sortie de l’échappement, en fonction du mode de conduite choisie. Ainsi, en mode Track, le moteur de la Mustang atteint les 82db, soit juste en dessous du seuil de danger pour l’oreille humaine, fixée à 85db.

S’il est assez rare de démarrer en configuration circuit, Ford propose de baisser de 10db le son, en jouant électroniquement sur le système d’échappement. Or, une baisse de 10db revient à diviser le bruit par deux. Ford propose également un mode "Quiet Start", afin de programmer un horaire de relatif silence de la Mustang. Ce dispositif devrait être disponible sur le V8 exclusivement, a priori en série.

Ford travaille depuis plusieurs années sur le son de ses moteurs, et leur perception, en dehors, mais aussi dans l’habitacle. Le constructeur américain propose déjà un système de réduction des bruits, qui filtre les bruits parasites pour ne laisser passer dans l’habitacle, via les hauts-parleurs, que le son intact du moteur. Même sur une petite Fiesta.

*Sondage réalisé en ligne par le site Rankers sur 1100 votants.

Pauline Ducamp