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Les Français perdent chaque année 23 heures dans les bouchons

Des embouteillages fin janvier Porte Maillot, dans l'Ouest de Paris.

Des embouteillages fin janvier Porte Maillot, dans l'Ouest de Paris. - Geoffroy van der Hasselt - AFP

Le spécialiste américain du trafic INRIX publie ses données annuelles sur les embouteillages dans le monde, et les automobilistes français ne sont pas les plus mal lotis, exception faite des Franciliens. L’Hexagone n’est en effet que le 25e pays le plus embouteillé dans le monde.

23 heures, c’est le nombre d’heures perdues en moyenne par les automobilistes français dans les embouteillages l'année dernière. La société américaine Inrix, spécialiste des données liées au trafic routier, publie son classement annuelle sur le trafic routier, et la France ne s’en sort pas trop mal. L’Hexagone se classe en effet comme le 25e pays le plus embouteillé, sur 38 nations passées au crible*.

La France se classe ainsi loin derrière la Thaïlande, pays où les automobilistes passent le plus de temps dans les embouteillages: 61 heures en moyenne par an, soit plus de 2 jours et demi. La Colombie et l’Indonésie complètent ce podium qui demande de la patience.

65 heures dans les bouchons à Paris

Dans beaucoup de villes françaises, les automobilistes passent surtout bien moins de temps coincés dans les bouchons que les 23 heures relevées par Inrix. 9e ville la plus embouteillée au monde, Paris gonfle en effet la moyenne, avec 65 heures de moyenne pare-choc contre pare-choc. La second ville française la plus embouteillée, Marseille, ne laisse ses usagers qu’un peu plus de 29 heures à l’arrêt. On est loin des 104 heures, soit 4 jours et 8 heures, que passent coincées dans les bouchons les habitants de Los Angeles. Et dans votre ville ? Retrouvez dans notre carte ci-dessous le nombre d’heures perdues chaque année dans les bouchons.

Moscou, ville la plus congestionnée d'Europe

Selon Inrix, le pays européen le plus embouteillé est pour la 1ère fois la Russie. Circuler en Allemagne représente également une épreuve, puisque dans le Top 25 des villes européennes embouteillées, 8 villes allemandes sont répertoriées. "Le trafic est le signe d’une économie en bonne santé et bourgeonnante", commente Inrix, philosophe, au début de son étude.

*Inrix pondère les données liées au trafic routier avec la taille du pays, la taille des agglomérations concernées et le nombre de villes concernées par les embouteillages. Les données collectées ne prennent en compte que les heures de pointe (matin et soir), en se basant sur les 300 millions de véhicules dans le monde équipés de services Inrix.

Pauline Ducamp et Emeline Gaube