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La Type E ou LA Jaguar par excellence

La Type E est la Jaguar qui vient tout de suite à l'esprit, tant elle a marqué son époque dans les années 60, et continue aujourd'hui une belle carrière sur le marché de la collection.

La Type E est la Jaguar qui vient tout de suite à l'esprit, tant elle a marqué son époque dans les années 60, et continue aujourd'hui une belle carrière sur le marché de la collection. - ahisgett – Wikimedia

La Type E, c’est LA Jaguar par excellence du XXème siècle, un modèle qui crève aujourd’hui tous les plafonds des salles de vente. Dans le sixième épisode de Vintage Garage, François Allain s’attaque à la restauration d’une version cabriolet.

La Type E, c’est LA Jaguar ultime, quand ce n’est pas pour certains LA voiture ultime. Capricieuse, mais racée, toujours un peu bancale mécaniquement, mais tellement agréable à l’oreille, la féline britannique a été produite au total à 73.473 exemplaires. Dans le sixième épisode de son Vintage Garage, François Allain s'attaque à la restauration de ce modèle d'exception.

D'ailleurs, la Type E succède en 1961 à une autre Jag’ qui a, elle aussi, fréquenté le Vintage Garage, la XK150. Son signe distinctif, c’est son très long capot avec une raie distinctive en plein milieu, deux aérateurs de chaque côté et de longs phares étirés. La féminité qui s’en dégage fait déjà toute sa notoriété au salon de Genève 1961 où elle est présentée. Le mythe est né.

Le signe distinctif de la Type E: son très long capot.
Le signe distinctif de la Type E: son très long capot. © 3ème Oiel Prod - RMC Découverte

Hormis son look, la Type E emprunte beaucoup à toute la gamme des XK justement, les motorisations (dont le moteur six cylindres en ligne, pour une puissance de 265 chevaux), les éléments de châssis qui ont été développés pour la compétition ou encore les suspensions. D’une version d’étude en aluminium, la version définitive passe à l’acier, moins tournée vers la compétition que vers le plaisir routier. Dès 1961, la Type E est proposée en coupé comme en cabriolet deux places.

Record de vente à presque 74.000 exemplaires, la Type E est peut-être le dernier succès de Jaguar avant la longue descente aux enfers qui ne s’arrête que lors de la reprise par Tata Motors en 2008, au côté de Land Rover. La Type E est aujourd’hui l’un des modèles les plus recherchés par les collectionneurs. Moins chère à l’origine que les autres sportives du début des années 60, son prix avoisine sans souci les 100.000 euros actuellement sur le marché de la collection.

P. Ducamp