La Bulldog ou l’Aston Martin comète

En 1980, le constructeur anglais sortit un monstre, une supercar au look proche de la Lotus Esprit: la Bulldog. Mais ses 700 chevaux ont connu une carrière digne d’une comète.

Face carré, allure dissuasive, cette Aston Martin porte bien son nom de Bulldog. Au premier coup d’œil, elle fait pourtant surtout penser à une Esprit, une Lotus Esprit. Certainement en raison de son allure très aplatie. Une telle allure lui offre un excellent coefficient de pénétration dans l’air, de quoi atteindre les 430 km/h en vitesse de pointe en théorie. Un Bulldog à la vitesse de lévrier, voire de comète. Car ce concept sortit en mars 1980 a connu une carrière éclair.

Une supercar en avance sur son temps

Aston Martin a construit la Bulldog pour entrer dans les années 80 avec une supercar réservée à quelques clients triés sur le volet par le constructeur britannique. Sous le capot, la sportive embarque ainsi un V8 5,3 litres de 700 chevaux, pour un couple de 677Nm. Une telle équation la fait passer à 100km/h en moins de 5 secondes. Il faut attendre la Ferrari F40 de 1987 (loin des 700 chevaux cependant) pour atteindre des performances équivalentes sur circuit: le record de la Bulldog se classe au-dessus des 300km/h.

Malheureusement, le concept aux portes papillon ne fut jamais commercialisé. Aston Martin changea de propriétaire l’année suivante, et la Bulldog finit aux oubliettes. L’annonce cet été 2016 de l’arrivée d’une supercar, produite en collaboration avec Red Bull, marque clairement le retour d’Aston Martin au royaume des hypercars, après la supercar One :77. Une descendante de la Bulldog?

Pauline Ducamp avec Top Gear