Confisquée par erreur, sa voiture est à la fourrière depuis plus d'un an
Quand une erreur administrative entraîne une succession de galères. C'est ce qu'a vécu Bénédicte, 51 ans, habitante d'Aulnay-sur-Mauldre (Yvelines), comme le raconte Le Parisien.
Un retrait de permis injustifié
Tout commence en novembre 2016: suite au retrait de 6 points, la conductrice décide de contester cette décision, ce qui suspend en théorie la sanction. En théorie seulement, car quelques jours plus tard, elle est contrôlée par les gendarmes qui constatent dans leur fichier qu'elle n'a plus de permis. Après un passage au poste, elle se fait confisquer son véhicule.
Il lui faudra plus d'un an pour obtenir gain de cause, avec une décision de justice confirmant qu'elle disposait bien des points sur son permis et l'autorisant à récupérer son véhicule. Sauf qu'entre temps, Bénédicte a investi dans une voiture sans permis achetée à crédit pour 6000 euros, lui permettant de se rendre à son travail. Sauf qu'avec une vitesse limitée à 50 km/h, elle arrive plusieurs fois en retard et perd l'occasion d'être titularisée en CDI, l'obligeant à se tourner de nouveau vers de l'intérim.
Près de 3.000 euros à régler pour récupérer sa voiture
Avec son permis récupéré, mais en attendant la décision concernant son véhicule, elle décide de revendre la voiturette pour s'acheter un véhicule d'occasion, 1000 euros. Mais ce dernier tombe en panne rapidement. Si elle peut désormais récupérer sa voiture injustement confisquée, elle doit régler 2.965 euros en frais de fourrière. La justice a condamné l'Etat à la rembourser, mais elle doit avancer cette somme, et les jours supplémentaires depuis le délibéré seront à sa charge.