Bye-Bye Aston Martin DB9
Cette semaine, après 13 années de carrière, la DB9 tire sa révérence. Lancée en 2004, la DB9 incarne le cœur de la gamme Aston Martin avec un peu plus de 4,70 mètres de long, deux fois deux places et une version coupé ou cabriolet. C’est aussi un modèle historique qui marque une période de renaissance pour la marque anglaise, mais aussi de nombreuses turpitudes économiques et financières.
Evolution technique
A son lancement, en 2004, la DB9 apporte de nombreuses évolutions techniques. Elle est en effet portée par une plateforme entièrement nouvelle en aluminium, utilisée à de très faibles volumes pour la V12 Vanquish. Si elle succède à la DB7, elle n’a pas grand-chose à voir avec sa devancière, qui était battue sur une ancienne plateforme venue de chez Jaguar. La carrosserie adopte également l’aluminium pour assurer de la légèreté au modèle (1,78 tonne sur la balance).
Le moteur est lui placé en position longitudinale, la boite se situe entre les roues arrière (c’est une propulsion) pour assurer une meilleure répartition des masses. La DB9 a toujours connu un V12 6.0 (dérivé d’un V6 Ford) dont la puissance varie de 455 à 547ch pour la version GT. Son couple élevé, 620Nm, associé à un châssis équilibré donne un comportement sur route unanimement reconnu à la DB9. Le 0 à 100 est abattu en 4,6 secondes. Son design marque aussi un tournant pour Aston Martin, notamment au niveau de la face avant.
Remplacée par la DB11