Agacés par un radar autonome et mobile, ils le retournent
Si on connaissait la technique du coup de peinture sur la vitre devant l'objectif du radar, voici une nouvelle méthode (mais toujours complètement illégale) pour neutraliser une machine à flasher les automobilistes.
Depuis 2015, les autorités disposent en effet d'une nouvelle arme, un radar autonome et mobile (également appelé radar-chantier). Il s'agit tout simplement d'une cabine radar pouvant être déplacée, normalement uniquement par les forces de l'ordre ou un opérateur assermenté. Normalement.
Près de la commune de Bagnols-sur-Cèze, un de ces radars a pourtant été retrouvé complètement retourné, signale un article de Midi Libre. Si bien qu'il ne flasherait plus la route mais plutôt les trains qui circulent sur la voie ferrée vers laquelle il est désormais orienté.
Un dispositif de plus d'une tonne
Dans une vidéo, l'entreprise Cegelec, qui fournit ses radars explique pourtant qu'avec un poids de 1250 kg et des roues escamotables qui se rangent à l'intérieur de la cabine une fois installée, il paraît très compliqué à déplacer.
Pour rappel, la dégradation d'un radar, comme de tout bien public, peut donner lieu à une amende de 45.000 euros et 3 ans d'emprisonnement. Et si cette infraction est commise "en bande", ce qui pourrait être le cas dans notre radar mobile retourné, il s'agit d'un facteur aggravant, avec à la clé 75.000 euros d'amende et 5 ans de prison.